Veut-on vraiment sauver les sinistrés de la grêle ?
La maison brûle, chacun le voit, et vite, on regarde ailleurs…
Nécessité d'aides directes aux sinistrés.
La Confédération Paysanne affirme que seule une aide financière directe peut sauver les viticulteurs les plus en danger.
L'interprofession, récemment consacrée de droit privé par la Cour de Justice Européenne, n'a aucun prétexte pour s'interdire d'abonder un fond de solidarité. L'un des attendus du jugement prévoit la mission «d'organiser des démarches collectives pour lutter contre les aléas liés à la production… ». Une telle utilisation d'une part des réserves du CIVB, alimentées à 75 % par les CVO* des viticulteurs, pourrait rétablir à leur yeux une certaine légitimité de l'interprofession.
Le Conseil Général et le Conseil Régional doivent également réorienter leur dispositif de soutien à la viticulture vers des aides directes aux sinistrés les plus fragilisés.
Ne pas s'engager dans cette voie serait signer l'arrêt de mort d'une grande partie d'entre eux.