Stockage d’eau pour l’irrigation : demande de moratoire sur la réalisation des « bassines »
Vu l'argent public consacré au financement de ces ouvrages, entre 70 et 80 % du coût total, soit plusieurs dizaines de millions d'€, au profit de l'intérêt particulier de quelques irrigants, il est avant tout opportun de bien vérifier l'efficience de ces investissements au regard :
- de la plus-value économique, tant au niveau des exploitations concernées que celui des territoires
- de l'emploi créé ou supprimé
- de la préservation de l'environnement (quantité et qualité de la ressource en eau, conséquences sur la biodiversité, sur l'activité des producteurs de la mer).
D'autant plus que, expériences à l'appui, particulièrement en Vendée, le changement de pratique dans les modes de production (diversification de l'assolement, implantation de prairies multi espèces) s'avère plus efficace dans l'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques. C'est donc plutôt l'accompagnement à ces changements de pratiques qui devraient être financées par l'Agence de l'Eau.